VOLS TRANSAT :
Prêts à décoller ? Pas nous, Transat a fait un mauvais calcul d’agents de bord sur ses appareils, 2 fois on fait l’aller-retour jusqu’à la piste de décollage pour revenir à l’aéroport changer des agents. Et la troisième fût la bonne ? Non pas du tout, un couple qui a pris un verre de trop fait du tapage et ne se soumet pas aux ordres, on retourne encore à l’aéroport où 6 voitures de police les attendent. Au final, 2 heures de retard mais le vol se passe sans encombre, bon service de Transat si ce n’est de leur application pour les films à bord qui ne tiens pas compte du retard et qui nous coupe le film 2 heures avant l’arrivée à Barcelone.
ACCUEIL OCEANIA :
Chambre avec véranda et concierge vraiment impeccable, la chambre est magnifique, chaleureuse, le champagne est au frais, et Olga, gentille petite russe qui la tiens propre, prends bien le temps de nous expliquer tout ce qu’il y a à savoir. Beaucoup d’espace de rangement, beaucoup d’espace tout court, même que la salle de bain a 2 douches, 1 dans le bain et 1 autre individuelle sans bain. Tout est nickel pour le service et la chambre.
OCEANIA – Nourriture :
Rien à redire, ils prétendent avoir la meilleure gastronomie en mer, et ils ont sans doute raison. Beaucoup de variété dans les buffets, plusieurs choix à la grande salle à manger principale avec service aux tables matin et soir. Les restaurants de spécialité sont tous vraiment excellent, c’est goûteux, varié, bien présenté et de grande qualité. Le service est très bon partout sauf au restaurant Français chez Jacques mais c’était peut-être dû à la présence de plusieurs groupes qui ont rendus le service très lent ce soir-là.
Parlant de Jacques, le grand chef attitré du navire est Jacques Pépin, un chef français reconnu qui a déjà cuisiné pour Charles de Gaulle. Sur chaque menu de la grande salle à manger il y a toujours les mêmes 3 choix qui sont étiquetés « les classiques de Jacques ». Et bien sachez que ce sont les 3 pires choix du menu 😊 Mais ce n’est pas un problème, il y a 6 ou 7 autres choix vraiment délicieux.
Mon gros bémol dans les restaurants a été le service des sommeliers qui sont présents à tous les soupers, peu importe où vous le prenez. La plupart ont l’air blasés et ils doivent êtres payés à commission car ils vous font rapidement sentir cheap si vous ne prenez pas leur suggestion de bouteille à 90$ et +
OCEANIA – Le navire : MARINA
Bâti en 2011 et rénové en 2016, le navire, à mon avis, a plusieurs fautes qui se devraient d’être examinées au prochain « dry dock ».La piscine, la seule piscine, fait 6 pieds de creux partout, vraiment partout, alors impossible pour les enfants de se baigner (d’accord il n’y avait que 5 ou 6 enfants à bord) mais aussi très peu praticable pour les adultes qui ne sont pas d’habiles nageurs. On se rabat sur les jacuzzis, il y en a 2 près de la piscine et 2 sur la terrasse du spa.La librairie est grande, bien trop grande à mon avis, les livres pourraient êtres mieux classés, mieux sélectionnés, et beaucoup d’espace de qualité pourrait être récupéré au 14ème.
OCEANIA – Service Concierge
Je l’ai pris parce qu’on m’a offert l’upgrade pour une bouchée de pain et parce que ça me permettait de m’assurer une cabine avec un balcon non obstrué. Finalement c’est ce que ça vaut, une bouchée de pain. Accès à la terrasse du spa (nous sommes allés 1 fois), menu de la grande salle à manger pour le service aux chambres (on a commandé 1 fois), 3 sacs de lessive (on en a fait laver 1), cirage de souliers (youpi j’avais besoin de ça). L’accès au lounge du concierge 24 heures par jour a été la chose la plus pratique pour moi vu mon insomnie et le goût récurent d’un chocolat chaud à 3hres du matin.
OCEANIA – Ambiance et animation
La clientèle d’Oceania est âgée, très âgée en général, la moyenne d’âge doit sûrement dépasser 70 ans. Alors Oceania a préparé l’animation en conséquence à mon avis.
Au théâtre principal, des chanteurs/chanteuses ont alternées avec des magiciens et un ventriloque et avec un petit groupe de 6 chanteurs(euses)/danseurs(euses) qui se sont présentés 2 ou 3 fois sur 14 jours. C’était assez bas de gamme comme présentation même si les artistes sont assez talentueux. Rien ne va vous faire lever de votre siège si ce n’est pour quitter l’endroit.
Au grand salon Horizons (15ème) L’activité la plus courue est probablement le salon de thé de 16h à 17h où tous se rassemblent pour prendre un thé et une petite bouchée au son d’un quatuor à corde.Deux ou trois fois par jour, incluant durant le happy hour de 22h30, un petit band de 4 artistes musiciens incluant une chanteuse très talentueuse nous donnait une chance de se délier les jambes au son de chansons d’artistes des années 60 à 85 environ.
Au piano bar, un pianiste très habile était présent quelques fois par jour et il semblait assez populaire à certaines heures comme avant le souper.
En général, toute activité cesse vers 23h, 23h30 au salon Horizons.
OCEANIA – Autre :
Le « Security Drill » est sûrement le moment qui m’ennuie le plus en croisière, j’étais bien content que chez Oceania ça se passe dans le grand théâtre, bien assis, et c’était court.
Le désembarquement fût horrible, le chaos total, on nous avait donné des numéros pour débarquer en ordre et à une certaine heure, mais rien de tout ça n’a tenu plus d’une seconde. À 7h30 il y avait déjà des gens en file (très longue file) qui ne devaient débarquer qu’à 9hres. Nous devions débarquer à 8hres mais nous ne sommes sortis du navire qu’à 9h30, et nous n’étions pas les pires de loin.À l’opposé, lorsque nous n’étions pas accostés à un port, le service des « tenders » (navettes) s’est passé avec courtoisie, dans l’ordre et très bien.
BARCELONE :
Accosté au quai le mieux situé, à quelques pas de la Rambla, l’occasion était trop belle de débuter par là avec une longue marche... Jusqu’à la Sagrada Familia en passant par Casa Batlo et Casa Milla, Barcelone est magnifique, relativement propre mais aussi assez pollué. Il faut vraiment un billet coupe file si vous voulez visiter la Sagrada Familia. Retour vers le navire en métro sans anicroche, service de métro facile, peu dispendieux, tickets électroniques obtenus en français. Visite de la Barcelonetta avant de terminer notre journée. (Malheureusement pas de temps pour le parc Guell)
VALENCE :
Océania nous offre une navette gratuite vers le centre historique. Celui-ci est vraiment agréable, de toute beauté, on peut y passer un peu ou beaucoup de temps si on se laisse tenter par les gélatos. L’intérieur de l’église est magnifique.
P
ALMA DE MALLORCA :
La cathédrale est très impressionnante, majestueuse et ça vaut le détour, mais le reste de la ville nous laisse un peu sur notre appétit lorsque nous venons à peine de quitter Barcelone et Valence.
PALAMOS :
Escale peu fréquentée, un peu moins de touristes, beau petit village paisible. Une excursion d’Océania, bien organisée, nous a mené vers 3 villages médiévaux. D’abord Palls Hilltop, très impressionnant, typique, très bien conservé et maintenu, chaque ruelle nous mène vers une belle vue ou une belle boutique surprise. Ensuite Perattalada, intéressant dans son ensemble, plus grand que Palls, très ancien mais moins bien conservé. Et le dernier, La Bispal, se veut un arrêt magasinage, peu à voir.
TOULON :
La ville est tout près du port, et elle est très jolie, entre deux époques, nul besoin d’une excursion. Les français bien plus accueillants et serviables que je ne l’imaginais. (Mais bon, nous ne sommes pas à Paris). Les gilets jaunes étant prévus pour 13h, nous avons écourté notre visite avec regret.
MONTE-CARLO :
La ville du « People watching ». Ou bien vous êtes là pour regarder les riches avec leurs lamborghinis/ferraris/rolls-royce/yachts de 250 millions, soit vous êtes riches et vous voulez êtres vus. La ville est belle, les environs du port agréables pour une promenade, (les yachts qui s’y trouvent sont hallucinants) mais c’est aussi une excellente base de départ pour faire d’autres visites. J’ai loué une voiture pour aller voir Èze et Nice. Facile de louer une voiture, moins facile de la conduire à travers les installations pour le grand prix de formule électrique prévu cette fin de semaine-là. Èze est difficile d’accès mais vaut bien une petite marche de santé, c’est très beau, on peine à imaginer si ceux qui ont bâti à cet endroit étaient des génies ou des fous. De nos jours, il y a surtout beaucoup de boutiques et restaurants, peu d’habitants sur la montagne même. Nice fût une très agréable surprise, je ne m’attendais pas à une si belle ville, c’est propre et la promenade des anglais doit être vue et visitée. Il y a tant à voir que nous avons manqué de temps mais la balade fait que nous y retournerons sûrement. J’aurais voulu avoir le temps de m’asseoir à une terrasse à Villefranche sur Mer, ça semble un endroit très intéressant aussi pour l’aperçu qu’on a eu. La prochaine fois je ferai un plus long détour.
ANTIBES :
Le musée Picasso vaut un arrêt, il est situé dans le château Grimaldi, il propose surtout des œuvres réalisées lorsque Picasso a vécu à Antibes mais ça reste intéressant. Antibes est aussi une très vieille ville et le centre historique regorge de boutiques, d’artisans et de bons restaurants, on y a passé une belle journée.
LA SPEZIA :
Port pour les croisiéristes qui, en général, vont se diriger vers Cinque Terre, en bus, en ferry ou en train, tous les moyens sont bons pour aller visiter ces petits villages si populaires dans les cartes postales. De notre côté nous voulions le faire en Ferry pour prendre quelques belles photos et suite à un peu beaucoup de confusion avec la conseillère de la ville nous nous sommes dirigés vers Porto Venere (30 minutes), qui n’est pas à proprement dit un des 5 villages de Cinque Terre. Mais bon, il est magnifique et mérite de s’y arrêter. Le problème c’est qu’une fois-là, en raison de la météo, les ferries ne faisaient plus de départs aux bonnes heures pour nous permettre de visiter les villages avoisinants. Pas de train non plus, et les bus ne nous permettaient que de retourner à La Spezia. Je suggèrerais à ceux qui veulent le faire en ferry de se diriger plutôt tout au bout, à Monterosso et de débuter par là.
AJACCIO :
La Corse semble agréable pour y vivre, mais je ne suis pas convaincu que j’y passerais de longues vacances. Je ne me suis pas toujours senti en sécurité dans cette ville contrairement aux autres. Le musée napoléon fermé les lundis, même lorsque 2 navires de croisière sont au port et veulent le visiter, pas fort.
LIVORNO / PISE :
De Livorno nous avions droit à une navette Océania vers le centre-ville. De là, un autre bus nous a mené à la gare, puis un train jusqu’à Pise. Très facile et peu coûteux à partir de Livorno de visiter Pise, Lucques, Viareggio, Florence ou même San Gimignano. Nous sommes partis très tôt avec l’espoir en tête de faire Pise et San Gimignano dans la même journée mais la longue marche à Pise et la peur de rater le navire si on allait plus loin a refroidi nos ardeurs. Pise est bien plus agréable que ce que je m’attendais, la fameuse tour est vraiment impressionnante. On la regarde et on peine à croire que ça tient encore debout, puis on prend quelques photos et la sacrée tour a toujours l’air bien droite sur nos photos. La cathédrale juste à côté mérite aussi une longue visite, elle est superbe. La marche (si on le fait à pied du train à la tour) est longue mais les belles boutiques de mode sont nombreuses (ce qui rends la marche encore plus longue accompagné de ma conjointe)
SORRENTO :
La grande ville de la côte amalfitaine. On y trouve un bus ou un train pour aller un peu n’importe où sur la côte. De Amalfi jusqu’à Naples et bien plus sont accessibles. Nous avons choisi le train pour Pompéi, train bondé, sale, puant mais quand même on s’est rendus. Pompéi mérite une visite. Quant on voit les photos ou qu’on se renseigne un peu, on n’imagine pas toute l’étendue de cette ville anéantie par le Vésuve, le site est immense et on peut facilement y passer toute la journée. (Beaucoup de marche sur un sol inégal, prévoir bons souliers)
AMALFI :
Beaucoup de boutiques, le village est charmant, on y retrouve plusieurs terrasses chaleureuses et on peut y faire de belles promenades. On a pris le Ferry pour Positano, la vue de la mer est superbe et l’après midi peut se passer sur leur petite plage ou à prendre un bon verre de Limoncello.
ROME :
Ici, le passé de cette ville et toute l’histoire qu’on y retrouve fait qu’on peut facilement y passer 2 ou 3 jours. Le centre historique ? Dans ce cas ci c’est plutôt toute la ville qui est le centre historique, et c’est immense. Prendre un taxi est coûteux en raison de la circulation très dense et tout est parsemé de ruelles et de rues très étroites. Prendre le métro peut devenir une aventure, nous nous sommes cognés le nez à 2 stations de métro temporairement fermées pour on ne sais trop quelle raison. Puis dans la plus grande station nous avons dû nous battre avec 6 guichets électroniques qui ne voulaient pas accepter un billet de 10 euros, il n’y avait aucun guichet avec un humain, seul un agent de sécurité nous a fait des yeux pas très accueillants. J’ajouterais que c’est épouvantablement sale, évitez à tout prix les toilettes turques des métros.
Donc, on marche beaucoup, beaucoup. Mais il y a tant à voir sur tous les chemins, tant qu’on ne se perds pas. Il faut voir le colisée, il faut visiter le Vatican, et lancer une pièce dans la fontaine de Trévi. Mais il y a aussi le Panthéon, l’arc de Constantin, Piazza Navona, la place d’Espagne, des centaines de boutiques bien entendu, et j’en passe.
Hôtel Augusta Lucilla Palace. Somme toute assez modeste de l’extérieur, c’est très bien tenu à l’intérieur. Excellent service du personnel qui a même fait des appels pour nous pour confirmer notre transfert. Bon déjeuner varié, Bien situé à 5 minutes de Termini la station de train principale (et en même temps la station de Métro au centre de la ville)20 mins à pieds du Colisée, 20 mins à pieds de la Fontaine de Trévi (ou 2 stations de métro, au choix)La chambre que nous avions réservée était par contre très petite.
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